Temple of Bass 3 / Lyon /Polygohm rec .

Samedi 22 Sept .
13H...Nous venons de prendre place dans le train qui nous ramène a Strasbourg.
Tranquilement assis sur ma banquette, je regarde le paysage défiler en repensant à la soirée du vendredi qui fut vraiment réussie.


Nous avons débarqués à la gare de Lyon le vendredi fin d'aprème, où nous avons été accueillis par Thierry (major klemt) et sa copine . Direct rencontre agréable et driving sportif dans Lyon pour rejoindre le reste du crew "polygohm" qui nous invite.
Lyon est une big city , qui a l'air bien jolie...

Arrivés sur les quais, nous montons sur la péniche "Sonic" . L'extérieur du bateau est blanc, et l'intérieur est rouge . c'est simple et efficace .

Les tests + balance se passent nickel, le violon sonne sans larsen, le sound du sonic tiens bien la route, surtout niveau sub . En plus le fait de jouer au niveau de l’eau donne une sensation excellente ..."sub boat"...
Bref tout s'annonce bien.
La péniche ouvre à 21h ..au début pas énormément de people, Clovis commence à monter en pression, car il y a plusieures soirées en même temps sur Lyon se soir là et la flipe de l'organisateur commence ...Sauf que vers 22h les gens arrivent pour le début du mix d'ORL. ORL nous livre un mix dubstep classic de très bonne qualité, avec les tunes du moment, plus les grands items de la scène , pour bien plonger le public dans le dubstep mood . Sa prend nickel, pleins de kids dans la salle et un public métissé ...les gens kiffent la sub et rentre bien dans le truk .
Ensuite se devait être a notre tour de jouer, mais le "magic" Led Pippers, nous laisse sa place à 1h et enchaîne après ORL pour un live downbeat to raga costaud, de pure facture . Progression nickelle, sons très bien réglés, la salle continue de se remplir et les gens dansent à donf sur le live de Pippers...

Ensuite c M3T4, qui prend le relais avec un mix tout en puissance drum&bass qui propulse le dancefloor dans une bonne folie furieuse ! Puis à la moitié de son mix M3T4, casse le floor et envoie du dubstep bien profond et minimal. Les gens continuent de kiffés...ensuite viens notre tour de jouer, on reprend a 1H, le public est chaud, il attend de voire se que sa donne , et progressivement rentre dans le "caterva" floor . On joue à peu près une heure en passant par du dub massif vers une sorte de breakstep futuriste, en finissant par un passage "salsa soca dub" qui met le public en transe ...et ui ...lol
Ensuite c'est "Kobalt" aka Clovis, qui reprend les platines pour un mix old school raga jungle. Pure selecta, pur mix, tous le monde est à donf que se soit à l'interieur de la peniche ou on atteind facilement le 35°, ou à l'exterieur ou le gens squattent sur le toit avec vue imprenable sur la Saône .

La soirée se termine sur les coups de 4H du mat .
Tous le monde est satisfait,les orgas, le bar , et les musiciens ....


Dans l'ensemble cette soirée c super bien passée .
Il y avait pourtant des soirées en même temps dans la ville...drum&bass, breakore ,etc..mais le public est venue à la "temble of bass" . Clovis me disait que c'était étrange car lors de leur soirées, un public toujours différents venait. Les gens étaient issus de différentes scènes, et très hétéroclite .
Je crois que c la même chose dans bons nombres de soirées dubstep en ce moment .En France les gens ne connaissent pas vraiment le dubstep, mais ils viennent car ils savent qu’ils vont pouvoir découvrir de nouveaux artistes et de nouveaux sons .
Le but n'est pas de forcer la scène dubstep à exister, mais plutôt de proposer au public des soirées avec des styles differents , hors des soirées classiques ne représentant qu’un seul style.
Le public est curieux, et à force de mixer toujours les mêmes sons, les gens n'ont plus de surprises...
C'est le même besoin qui a poussé les Anglais à créer les soirées "FWD", connues pour avoir ré ouvert la créativité dans la scène dance londonienne...et je crois qu' en France nous avons le même devoir , d'ouvrir la scène à de jeunes producteurs, de multiplier les styles représentés lors de nos soirées...que se soit dubstep, breakstep, dark garage, etc. ..

Polygohm rec à Lyon, à très bien sentie ce besoin, et leur soirées ramènent de plus en plus de gens . Que se soit leur dj ou leur live, les musiciens ne se limite pas au dubstep et cela est très important ...comme le dit "the bug" trop de producteurs de dubstep n'écoute plus que du dubstep, et cela ferme la créativité..comme cela c fait avec la jungle devenu drum....

À nous de ne pas faire pareil avec le scène dubstep
Restons ouvert , freaks et imprévisible.

Ciao/peace
fred caterva